L’étude COVIPACT-1, lancée en avril 2020, pendant la période du premier confinement, avait pour but de documenter les effets de la crise sanitaire sur les prises en charge et les traitements en oncologie. Elle s’intéressait également au vécu des patients et des personnels soignants, notamment la survenue d’un stress post traumatique en lien avec cette situation brutale inédite. L’étude a été menée dans les 2 hôpitaux de jours d’oncologie médicale des Centres de lutte contre le cancer François Baclesse et Henri Becquerel de Normandie, en association avec l’équipe Inserm Anticipe. Plus de 700 patients ont été inclus et 400 ont répondu aux questionnaires. Durant le premier confinement, les traitements ont été modifiés dans 27% des cas et plus de 20% des patients ont présenté des symptômes de stress post traumatique. De même parmi les 70 soignants ayant participé, le niveau de stress était élevé mais malgré les circonstances, ils ont gardé une motivation importante et un engagement dans leur travail. Ce travail a fait l’objet d’une communication orale au congrès europeen d’oncologie médicale (ESMO). L’étude se poursuit avec le suivi longitudinal de la cohorte de patients.