La 4ème Journée régionale Psycho-Oncologique se déroulera le 22 novembre au Village by CA à Rouen. Celle-ci sera consacrée au thème “Parcours de soins en cancérologie – Des vulnérabilités collectives aux vulnérabilités individuelles.”
Cet événement sera l’occasion, grâce au format table ronde, d’explorer le parcours de soins en cancérologie, en mettant l’accent sur les vulnérabilités rencontrées par certains publics sur le plan collectif et individuel.
Les soins oncologiques de support sont importants afin d’accompagner au mieux les patients atteints de cancer tout au long de leur parcours de soins. Ils englobent l’ensemble des soins et soutiens nécessaires, en complément des traitements médicamenteux, afin de répondre aux différents besoins des patients. Il est indispensable d’identifier ces besoins dès le diagnostic et de les évaluer régulièrement pour garantir une prise en charge adaptée et globale.
En complément, une courte fiche d’aide au repérage a été élaborée pour identifier plus rapidement les besoins en soins oncologiques de support, que ce soit par le patient lui-même ou par un professionnel, à chaque étape clé du parcours de soins :
Celle-ci couvre les soins de support identifiés dans le panier de l’INCa, notamment :
Les conseils en hygiène de vie
La prise en charge diététique et nutritionnelle
La gestion de la douleur
L’activité physique adaptée
Le soutien social, familial et professionnel
L’accompagnement psychologique
L’image de soi et la sexualité
La préservation de la fertilité
Cette fiche a été adaptée de la « Fiche de repérage des besoins des patients en soins oncologiques de support » développée par ONCO Paca-Corse. Elle permet d’anticiper les situations à risque et d’offrir un soutien personnalisé tout au long du parcours de soins.
Découvrez notre formation qui aura lieu le mardi 13 décembre 2024, de 9h00 à 17h00 , au CHU de Caen.
Cette formation est destinée aux infirmiers(ères) libéraux(ales) ayant déjà suivi la formation sur les chimiothérapies anticancéreuses, ainsi qu’aux infirmiers(ères) des HAD (hospitalisation à domicile).
Objectifs de la formation :
– Connaître les différentes pathologies cancéreuses chez l’enfant et l’adolescent.
– Surveillez les effets secondaires des chimiothérapies et connaissez la conduite à tenir en cas d’aplasie.
– Appréhender l’approche spécifique de l’enfant atteint d’un cancer et de sa famille.
– Consolider la technique des soins sur les voies veineuses centrales.
– Transmettre des informations pertinentes auprès du centre de référence.
Pour vous inscrire ou obtenir plus d’informations, vous pouvez contacter le 02.31.06.46.34 ou envoyer un email à dujarrier-b@chu-caen.fr
Le mardi 15 novembre est organisé un webinaire sur le thème de la préservation de la fertilité chez les personnes atteintes de cancer. Ce rendez-vous abordera entre autres la préservation de la fertilité chez la femme et l’homme pendant la maladie, ainsi que le suivi des patients post-cancer.
Le programme détaillé est disponible sur l’affiche ci-dessous.
Le Jeudi 12 septembre 2024 a eu lieu le webinaire “Anticancéreux oraux à domicile – Partage et retour d’expérience Hôpital Privé Baie” afin d’aborder avec les professionnels de santé présents les thèmes suivants :
Traitements anticancéreux par voie orale : de quoi parle-t-on ?
Les enjeux de l’accompagnement à domicile des patients traités par anticancéreux oraux
Comment organiser le suivi coordonné Ville – Hôpital ?
Le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes, particulièrement après 50 ans, avec un diagnostic moyen à 64 ans. En 2023, 61 214nouveaux cas ont été recensés en France. Bien que le nombre de cas augmente légèrement chaque année, la détection précoce permet de guérir dans la majorité des cas.
Le dépistage permet de repérer la maladie avant même l’apparition des premiers symptômes, ce qui améliore les chances de guérison. En effet, 99 % des femmes détectées à un stade précoce sont toujours en vie cinq ans après le diagnostic. De plus, les traitements sont souvent moins lourds lorsque le cancer est découvert tôt.
La mammographie, prise en charge à 100 %, fait partie d’un programme national de dépistage organisé en France. Cependant, certaines tranches d’âge, notamment les femmes de 50 à 74 ans, participent encore trop peu à ce dépistage.
Le mois d’octobre, dédié à la sensibilisation du dépistage du cancer du sein, est donc l’occasion d’en parler davantage et de rassurer les patientes afin qu’elle puisse participer au programme de dépistage organisé.
Le dépistage du cancer du sein en pratique
Tous les deux ans, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie adresse à toutes les femmes éligibles de 50 à 74 ans, une invitation pour la réalisation d’une mammographie (radiographie des seins) de dépistage et d’un examen clinique des seins (observation et palpation).
La mammographie est prise en charge à 100% par le régime d’assurance maladie de la patiente. Si des examens complémentaires sont proposés par le radiologue, ils seront pris en charge dans les conditions habituelles de remboursement.
Après 74 ans, le suivi doit être adapté par le médecin traitant.
Les professionnels de santé ont un rôle central dans l’accompagnement des femmes, en les informant et en les rassurant sur l’importance du dépistage.
Pour cette raison, le CRCDC Normandie met à votre disposition un kit d’aide à la pratique reprenant un ensemble d’informations et outils sur le dépistage organisé du cancer du sein (DOCS) : Pour le découvrir, cliquez-ici.
Egalement, l’espace digital jefaismondepistage.fr mis en place par l’INCA et l’Assurance Maladie, regroupe l’ensemble des informations sur le dépistage organisé des cancers du sein mais également sur celui du cancer colorectal et du cancer du col de l’utérus. Pour le dépistage des cancers du sein, un accès direct à la liste des radiologues agréés est proposé.
Sources : Institut National du Cancer, Assurance Maladie, Ameli
Durant la Semaine de la Sécurité des Patients, tenue du 16 au 20 septembre 2024, s’est déroulée dans plusieurs hôpitaux normands l’étude CHUPACHOUP (chutes chez les personnes âgées traitées pour cancer dans les hôpitaux normands : repérage et prévention) initiée par l’UCOG Normandie.
Celle-ci a été réalisée dans le cadre du Plan National AntiChute (publié le 21 février 2022) et des recommandations internationales sur la prévention des chutes (publié en septembre 2022) qui suggèrent de repérer le risque de chute chez tout senior de 65 ans et plus, au moins une fois par an à l’occasion d’une consultation de suivi. En effet, la présence de pathologie chronique comme le cancer augmente le risque de chute. Ces recommandations proposent également des interventions ciblées préventives selon le niveau de risque et une réévaluation précoce à 3 mois en cas de risque élevé.
De ce fait, l’étude CHUPACHOUP a pour objectif principal d’identifier et prévenir les risques de chute chez les patients de 65 ans et plus atteints de cancer en identifiant le profil social et oncologique et la prévalence des patients à niveau de risque de chute faible, modéré et élevé, nécessitant un renforcement de prise en charge.
L’étude ne s’arrête pas là : un suivi téléphonique sera réalisé d’ici trois mois pour les patients à risque élevé afin de savoir si les recommandations ont été suivies et d’identifier les freins à leur mise en œuvre. Cela permettra d’ajuster les mesures afin d’améliorer davantage la sécurité des patients concernés.
Dix centres de santé se sont investis dans cette étude sur toute la Normandie :
– Le CHU Caen Normandie – Le Centre François Baclesse – Le Centre de la Baie – Le Centre Hospitalier Public du Cotentin – Le Centre Henri-Becquerel – Le Hôpital privé de l’Estuaire – Le Centre hospitalier Robert Bisson – Le CHU de Rouen – Le Centre Hospitalier Eure-Seine – La Polyclinique du parc – Le Centre de Cancérologie Maurice Tubiana
Nous remercions le promoteur de l’étude, la DRI du CHU Caen Normandie, dont Monsieur François Fournel ainsi que les investigateurs principaux et l’OMéDIT Normandie pour leur contribution à l’aspect pharmaceutique du projet.
Nous souhaitons remercier vivement tous les centres et professionnels de santé impliqués pour leur engagement dans cette étude contribuant à la sécurité et la prévention des chutes chez les personnes âgées atteintes de cancer.
Rendez-vous prochainement pour suivre avec nous l’avancée de l’étude…
L’Institut National du Cancer a publié la 4ème édition du “Panorama des Cancers en France”. Celui-ci regroupe l’essentiel des chiffres des cancers en France en rassemblant des données récentes et fiables pour informer le grand public et les professionnels, et éclairer les décideurs et les parties prenantes de la lutte contre les cancers.
La 11ème Journée Normande des Soins Oncologiques de Support s’est tenue le 20 septembre 2024 à l’Amirauté Hôtel de Deauville, rassemblant de nombreux professionnels de santé. Cette journée, organisée en partenariat avec l’AFSOS, a été l’occasion d’échanger sur différentes thématiques liées aux soins oncologiques de support afin de permettre aux professionnels d’accompagner au mieux leurs patients.
Les participants ont pu assister à des présentations enrichissantes et à des ateliers, couvrant les sujets suivants :
Nous mettons à votre disposition les présentations de l’ensemble des interventions de la journée. Vous pouvez les télécharger ci-dessus pour revisiter les contenus ou découvrir les sujets abordés si vous avez manqué cette journée. Nous restons également disponible pour répondre à vos questions, contactez-nous ici.
Nous souhaitons remercier très chaleureusement les organisateurs, intervenants et participants pour leur implication qui a contribué au succès de cette journée.
Nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine pour la 12ème édition !
Le mois de septembre est marqué par la couleur turquoise pour sensibiliser aux cancers gynécologiques. Ces cancers touchent chaque année plus de 75 000 femmes en France et concernent exclusivement les organes féminins. En tant que professionnels de santé, votre rôle est essentiel pour encourager la prévention, le dépistage, et l’information auprès de vos patientes.
Les cancers gynécologiques : rappel des principales pathologies
Les cancers gynécologiques regroupent :
Le cancer de l’ovaire
Le cancer du col de l’utérus
Le cancer de l’endomètre
Le cancer du vagin
Le cancer de la vulve
Ces cancers, bien que différents dans leur évolution et leur traitement, partagent des enjeux communs en termes de dépistage et de prévention. Il est donc important de sensibiliser vos patientes aux premiers signes de la maladie et de les orienter vers un suivi adapté dès les premiers symptômes.
Prévention et dépistage
Le cancer du col de l’utérus est le seul, parmi les cancers gynécologiques, à bénéficier d’un dépistage organisé à l’échelle nationale. Ce programme offre la possibilité de détecter les lésions précancéreuses avant l’apparition d’un cancer. En tant que professionnel de santé, vous êtes en première ligne pour recommander et faciliter ce dépistage chez vos patientes.
Pour plus d’informations et accéder aux outils de dépistage proposés par l’Institut National du Cancer, cliquez ici : 🔗 Dépistage du cancer du col de l’utérus
Vaccination contre le papillomavirus (HPV)
Le papillomavirus humain (HPV) est l’un des principaux facteurs de risque pour le cancer du col de l’utérus. La vaccination contre le HPV, recommandée dès l’adolescence, est un outil préventif efficace.
Vous pouvez orienter vos patients vers les ressources suivantes pour en savoir plus sur cette vaccination : 🔗 Vaccination contre le HPV
Des ressources dédiées pour vous accompagner
L’Institut National du Cancer met à disposition des professionnels de santé des recommandations et outils d’aide à la pratique. Vous pouvez accéder à ces ressources pour enrichir vos pratiques et rester à jour sur les dernières recommandations : 🔗 Recommandations sur les cancers gynécologiques
L’Institut National du Cancer enrichit sa collection “Outils pour la pratique” avec un nouveau document destiné aux médecins généralistes, axé sur la prise en charge des mélanomes cutanés. Ce guide, conçu pour accompagner les praticiens tout au long du parcours de soins des patients atteints de mélanome, aborde de manière synthétique les différentes étapes de la démarche diagnostique, le bilan initial, ainsi qu’une vue d’ensemble des traitements de première intention.
Il contient également des informations sur le suivi des patients, la gestion des effets secondaires des traitements et propose une approche médicale globale. En complément, des ressources pratiques sont mises à disposition, tant pour les médecins que pour leurs patients, afin de faciliter la prise en charge et d’améliorer le parcours de soins.
Quelle prise en charge en Normandie pour les enfants atteints de cancer ?
En Normandie, la prise en charge hospitalière du cancer de l’enfant est assurée par :
Le service d’oncologie-hématologie pédiatrique du CHU de Caen Normandie
Le service d’oncologie-hématologie pédiatrique du CHU de Rouen Normandie
Ces deux services travaillent ensemble pour garantir à tous les enfants normands un accès aux soins de qualité ainsi qu’un accès aux divers types de greffes de cellules souches, à la radiothérapie etprotonthérapie au Centre François Baclesse et aux essais cliniques.
En complément, et dans l’optique d’un parcours de soin complet et fluide entre les services des CHU, les autres établissements de santé et les professionnels libéraux, le dispositif Pédiatrie OncoNormandie intervient sur toute la région Normandie.
Le service d’onco-hématologie pédiatrique du CHU Caen Normandie
C’est un service de référence et de recours offrant une prise en charge complète et variée dans la lutte contre les cancers pédiatriques.
En 2023, il a accueilli une quarantaine d’enfants originaires du Calvados, de la Manche ou de l’Orne. Par ailleurs, il a également participé à la prise en charge de 30 enfants originaires d’autres départements et régions, dans le cadre de filières de soins interrégionales.
Disposant de 15 lits (dont 4 lits d’hôpital de jour), le service a réalisé en 2023 près de 2 500 séjours, 80% en ambulatoire.
Le parcours de soins des enfants et adolescents traités au CHU de Caen Normandie est organisé en étroite collaboration avec le dispositif Pédiatrie OncoNormandie, les services de pédiatrie des autres établissements de la région, et les centres de rééducation pédiatrique. Il implique un important travail de coordination entre les différents acteurs médicaux susceptibles d’intervenir au cours du parcours ou des traitements.
L’équipe médicale et paramédicale est intégrée au réseau interrégional Grand Ouest Cancer de l’Enfant, visant à améliorer la recherche clinique ainsi que le développement de la formation. Ainsi, elle participe activement à la recherche et à l’utilisation des thérapies innovantes et une trentaine d’essais cliniques sont actuellement ouverts dans l’unité. 75% des enfants traités dans le service en 2023 ont été inclus dans des protocoles d’essais cliniques ou participent à la recherche clinique, facilitant l’accès de cette population aux thérapeutiques innovantes (thérapies ciblées). La recherche paramédicale est également développée afin d’améliorer la qualité des soins des patients.
Le service d’hémato-immuno-oncologie Pédiatrique du CHU Rouen Normandie
Au sein du service d’hémato-immuno-oncologie Pédiatrique du CHU de Rouen, le diagnostic est finalisé, le traitement adapté est validé et débuté. Le service collabore étroitement avec la chirurgie pédiatrique, la radiologie pédiatrique, la pédiatrie médicale, l’Institut de biologie clinique et le CLCC Becquerel. Par exemple, depuis 2022 le traitement de certaines leucémies par divers types de greffes de cellules souches et CAR T cells est assuré avec le département d’immunologie, la thérapie cellulaire et les pharmaciens du CHU de Rouen.
Dès que possible les traitements et soins sont poursuivis à domicile grâce à la mise en place d’un organisme prestataire ou d’une hospitalisation à domicile. Le travail de nos infirmières coordinatrices (IDEC parcours de soins, IDEC des greffes, IDEC du Dispositif Pédiatrie OncoNormandie) permet la mise en œuvre de l’ensemble des traitements. Nous travaillons ainsi avec les centres hospitaliers du Havre, Dieppe, La Musse à Evreux ou bien LADAPT. Les patients nécessitant une radiothérapie sont pris en charge au CLCC Baclesse et au CHU de Caen.
Des soins de support sont réalisés dans les services et à domicile par l’équipe pluriprofessionnelle (équipe soignante, psychologue, assistante sociale, Cesah*, diététicienne, kinésithérapeute, reflexologue, sophrologue, socio-esthéticienne), les associations dont Vie et Espoir et les organismes prestataires. Pour les gestes invasifs, les soins de support apaisent les craintes et diminuent le seuil de la douleur : la luminorelaxation, les boules lumineuses distractives, le coussin pour ponction lombaire. Ces soins gardent leur place pour les enfants qui ne peuvent guérir de leur maladie en lien avec l’équipe ressource régionale des soins palliatifs pédiatriques.
L’après cancer est une période pleine de fragilité, de doute, de manque de confiance en soi pour les patients adolescents et jeunes adultes (AJA). Le Dispositif Régional d’Accompagnement en cancérologie pour les Adolescents et Jeunes Adultes (DRAK’AJA), se charge de la transition médicale de la médecine pédiatrique vers le secteur adulte. Il légitime la poursuite des études supérieures et restaure l’insertion professionnelle.
* Centre d’enseignement spécialisé à l’hôpital
Le service de radiothérapie et protonthérapie pédiatrique du Centre François Baclesse
Le Centre François Baclesse assure des traitements innovants en radiothérapie et en protonthérapie et recherche l’amélioration de sa prise en charge en particulier par le développement des méthodes distractives et des lieux d’accueil dédiés.
30 à 40 enfants sont accueillis annuellement, aucun sous anesthésie générale. Ce sont 3 radiothérapeutes et une équipe paramédicale formée qui assurent leur suivi tout au long du parcours de radiothérapie ainsi qu’un suivi à 5 ans.
Le parcours débute par une évaluation en comité protonthérapie avec l’onco-pédiatre de référence, afin de déterminer la meilleure technique de soin à réaliser. La famille est accueillie en consultation tripartie par le radiothérapeute et un oncopédiatre du CHU de Caen. Un manipulateur est également présent afin de favoriser la relation de confiance, d’identifier les centres d’intérêt de l’enfant et mettre en place les moyens de distraction adaptés en fonction de son âge et de son comportement. Un livret d’information complémentaire, conçu par l’équipe du centre est donné à la famille.
Si possible, la préparation du traitement est faite le même jour afin de réaliser les contentions personnalisées dont l’objectif est de limiter les mouvements. Le traitement débutera dans les 2 semaines suivantes et comptera environ 25 séances, réalisées exactement dans les mêmes conditions. Le traitement se terminera par une remise du diplôme du mérite et une animation personnalisée.
Le dispositif Pédiatrie OncoNormandie (PON)
Il permet aux enfants atteints de cancer en Normandie une prise en charge coordonnée entre les services d’oncologie pédiatrique et les professionnels de santé de proximité, au plus proche de leur domicile.
La mise en place de PON s’est concrétisé fin 2022 avec la régionalisation du dispositif, initié dans le Calvados, l’Orne et la Manche 10 ans auparavant.
PON est composé de deux médecins : Dr Damien BODET et Dr Aude MARIE-CARDINE et de deux infirmières coordinatrices : Béatrice DUJARRIER et Hélène CORNU. Ce dispositif fait partie intégrante d’OncoNormandie et inscrit son action dans le cadre du Groupe Grand Ouest Cancer de l’Enfant (GOCE).
Ils accompagnent les professionnels, les patients et leur famille sur tout le territoire normand et ont pour missions :
La coordination et la continuité des soins de proximité
La communication et la création d’outils
La formation théorique et pratique des professionnels de santé
L’évaluation du dispositif
L’objectif principal est de garantir un suivi continu et cohérent, depuis le diagnostic jusqu’à la rémission, en prenant en compte les besoins spécifiques de chaque patient et de sa famille.
PON met un accent particulier sur la qualité de vie et le bien-être des enfants, intégrant des activités éducatives et récréatives adaptées ainsi qu’un soutien psychologique permanent.
Il permet aux patients d’être suivis au plus proche de leur domicile dans le but de réduire les contraintes logistiques, de minimiser l’impact des déplacements sur leur vie quotidienne, d’améliorer leur qualité de vie et la tolérance aux traitements.
Continuons ensemble, dans la lutte contre les cancers de l’enfant.