Parcours de soins global après le traitement d’un cancer : l’ARS Normandie lance un 2e appel à candidatures

L’objectif est d’augmenter la couverture territoriale de ce dispositif, déjà mis en œuvre par 10 structures depuis 2022, et de permettre ainsi à tous les normands d’en bénéficier.

Les structures intéressées doivent prendre contact avec OncoNormandie : elles bénéficieront ainsi d’une aide la construction de leur projet et au dépôt de leur dossier de candidature.

Contact : sos@onconormandie.fr

Date limite de dépôt des dossiers de candidature : 29 septembre 2023

Pour retrouver toutes les informations, vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous :

 

————————————————————————————————————–

 

Le parcours de soins global après le traitement d’un cancer permet le financement d’un forfait de 4h de soins oncologiques de support :

  • Bilan en activité physique adaptée
  • Bilan +/- consultations psychologiques
  • Bilan +/- consultations diététique

Chaque patient bénéficie d’un parcours personnalisé, en fonction des besoins identifiés par le médecin prescripteur.

A l’issue des bilans et consultations, le patient peut bénéficier des autres dispositifs régionaux : IMAPAC et OncoPSY

L’assurance maladie propose de prendre en charge l’APA pour les patients atteints de cancer !

Comme chaque année, l’assurance maladie publie son “rapport charges et produits” – édition 2023. Intitulé “améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses”, ce rapport est notamment l’occasion de formuler des préconisations pour 2024.

j

j

Parmi ces préconisations : prendre en charge l’activité physique adaptée (APA) pour les patients atteints de cancer.

Quelques extraits du rapport (pages 98 à 103) :

👉 L’Assurance Maladie propose de contribuer à la promotion de la pratique autonome de l’activité physique et de prendre en charge l’APA pour les patients atteints de diabète ou de cancer qui nécessite un accompagnement pour intégrer cette pratique dans leur quotidien.

👉 En complément, l’Assurance Maladie propose de prendre en charge financièrement une partie des programmes d’APA en tant que thérapie non médicamenteuse d’une partie des patients ciblés par les recommandations HAS de juillet 2022. Pour ce faire, il est proposé de porter une mesure dans le cadre du PLFSS 2024 ouvrant la prise en charge par l’Assurance Maladie d’une prestation d’APA auprès de populations pour lesquelles l’APA a montré largement sa pertinence en termes de santé publique et son efficacité médico-économique (…). Elle propose d’engager cette prise en charge en ciblant sur les personnes atteintes de cancer ou de diabète.

👉 La prise en charge financière pour la réalisation de la consultation de prescription et d’orientation par le médecin est prise en charge à 100% pour les patients relevant de l’ALD.

👉 Ensuite, les programmes se déclinent sous la forme d’un cycle d’APA (…) réalisé par des professionnels de l’APA (masseurs-kinésithérapeutes, Enseignants en Activité Physique Adaptée, ergothérapeutes, psychomotriciens) selon les besoins du patient. Ce programme est constitué de deux bilans (initial et final), de séances d’APA et d’accompagnement motivationnel.

👉 Il est proposé une prise en charge partagée entre l’Assurance Maladie et l’Assurance complémentaire en santé s’agissant d’enjeux de santé partagés pour lequel les organismes complémentaires ont développé des offres auprès de leurs clients. Les discussions avec les organismes complémentaires s’ouvriront courant 2023, pour définir au mieux le niveau de prise en charge AMO/AMC sur ces prestations novatrices d’accompagnement d’assurés malades vers la pratique d’une activité physique régulière autonome.

Après plusieurs années d’évolutions réglementaires, et dans la lignée des recommandations HAS actualisées en juillet 2022, la perspective d’une prise en charge de l’APA pour les patients atteints de cancer serait un véritable aboutissement.

Parcours de santé complexe, coordination des acteurs autour du patient atteint de cancer : comment faire ?

Qu’est-ce qu’un parcours de santé complexe ?
Quand faire appel à un dispositif d’appui à la coordination (DAC) ?

Toutes les réponses dans la vidéo réalisée par le Dispositif d’Appui à la Coordination 27 SUD

j

j

👉 Vous êtes professionnel de santé exerçant en Normandie ?

👉 Vous avez consulté la vidéo ?

👉 Le parcours de santé de votre patient atteint de cancer vous semble complexe ?

👉 Vous souhaitez contacter le DAC de votre territoire ?

📞 Toutes les coordonnées sont disponibles ici

j

j

🤝 OncoNormandie, membre fondateur de la FACS Normandie, apporte son appui aux 12 DAC normands, en leur fournissant des outils d’aide à la coordination des parcours complexe en cancérologie.

Toxicité rénale induite par le méthotrexate haute-dose : avis d’experts

En 2021, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a sollicité l’Institut national du cancer (INCa) pour élaborer des mesures de prévention et de gestion de la toxicité rénale induite par le MTX-HD, en complément des informations déjà délivrées dans son communiqué, issues principalement des Résumés des caractéristiques du produit (RCP) des spécialités concernées.

En effet, il existe un risque de néphrotoxicité associé à l’utilisation du méthotrexate (MTX), et notamment des spécialités de MTX-HD (doses ≥ 500 mg/m2) indiquées dans le traitement des hémopathies malignes et des ostéosarcomes.
La prévention du risque de surdosage en MTX-HD par retard d’élimination est essentielle pour éviter la survenue d’une toxicité sévère liée au MTX et notamment d’une insuffisance rénale aigüe (IRA).

Pour élaborer cet avis d’experts, l’INCa a réuni un groupe pluridisciplinaire composé d’experts intervenant dans la prise en soins des patients recevant un traitement par méthotrexate à haute-dose, et dans la prévention et la gestion de la toxicité rénale induite par ce médicament. Ce groupe d’experts a fait évoluer la trame élaborée initialement par l’INCa à partir des ressources bibliographiques disponibles sur le sujet de l’expertise.
Cet avis d’experts a ensuite été soumis à une relecture nationale afin d’évaluer la pertinence des conduites à tenir cliniques proposées, ainsi que la lisibilité du document.

j

Incidence des 19 principaux cancers en France : FRANCIM publie ses estimations pour 2023

Le réseau français des registres de cancer – FRANCIM – publie dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé Publique France (en date du 7 juillet 2023) un article intitulé :

Incidence des principaux cancers en France métropolitaine en 2023 et tendances depuis 1990

Les cancers constituent un ensemble de pathologies dont la fréquence, le pronostic et l’évolution sont très variables. Dans le cadre d’une collaboration partenariale pour la surveillance des cancers, des indicateurs d’incidence et de mortalité sont produits régulièrement. La dernière étude publiée portait sur la période 1990-2018. L’objectif de celle-ci est d’estimer l’incidence des 19 cancers les plus fréquents, celle de l’ensemble des cancers en France métropolitaine pour l’année 2023 et d’actualiser l’analyse des évolutions depuis 1990, en particulier pour les années récentes. Des projections ont été réalisées à partir des données des registres de cancers observées de 1985 jusqu’en 2018.

En 2023, le nombre de nouveaux cancers, toutes localisations confondues, est estimé à 433 136 cas. Les taux d’incidence standardisés monde sont de 355 et 274 cas pour 100 000 personnes-années chez l’homme et la femme respectivement. Depuis 1990, chez la femme, le taux d’incidence « tous cancers » augmente de façon continue de +0,9% par an. Chez l’homme, ce taux a augmenté en moyenne de +0,3% par an de 1990 à 2023 : après une augmentation jusqu’en 2005, le taux d’incidence a diminué et semble se stabiliser depuis 2012.

Deux cancers ont vu leurs tendances récentes modifiées : le cancer de la prostate, avec depuis 2015 une nouvelle augmentation de l’incidence, et le cancer de la thyroïde, avec depuis 2014 une diminution de l’incidence. Pour ces deux cancers, les projections de l’incidence de 2019 à 2023 étaient incertaines et n’ont pas été réalisées.

Tous cancers confondus, ces évolutions du taux d’incidence combinées aux évolutions démographiques ont conduit à un doublement du nombre de nouveaux cas de cancers depuis 1990 chez l’homme et la femme.

j

j

FRANCIM : c’est quoi au juste ?

Les premiers registres français ont été créés à partir des années 1975 sur des initiatives individuelles dans un double objectif de surveillance et de recherche. En 1986, la création du Comité National des Registres (CNR) a permis d’inscrire les registres dans une politique nationale de santé publique et de recherche. Les registres de cancers, généraux et spécialisés, qualifiés par le CNR se sont alors regroupés en association en 1991 au sein du réseau français des registres de cancers FRANCIM (France Cancer Incidence et Mortalité).

Ce réseau a pour objectif d’harmoniser les pratiques d’enregistrement, de coordonner et de faciliter les travaux réalisés par les registres de cancers existants, de fournir à la communauté les indicateurs épidémiologiques utiles à la connaissance et à la prise en charge des cancers en lien avec différents partenaires institutionnels.

 

Santé publique France publie 2 articles sur les dépistages organisés des cancers

Dans son numéro daté du 11 juillet 2023, le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire publié par Santé Publique France consacre 2 articles aux dépistages organisés des cancers.

Le premier concerne le cancer du sein :

Participation au programme de dépistage organisé du cancer du sein entre 2005 et 2021 en France

L’objectif de cet article est de décrire les variations temporelles et géographiques des taux de participation au programme national de dépistage organisé du cancer du sein depuis sa généralisation à l’ensemble du territoire français en 2004-2005, en décrivant les tendances récentes, aux niveaux national, régional et départemental.

j

Le second concerne le cancer colo-rectal :

Premiers indicateurs de performance du programme de dépistage du cancer colorectal (participation, tests non analysables, tests positifs). Évolution depuis 2010 et focus sur les années COVID 2020-2021 en France.

L’objectif de cet article est de décrire les premiers indicateurs de performance du programme pour la période 2020-2021 marquée par la pandémie de Covid-19 avec des éléments de tendances depuis 2010.

Projet Régional de Santé Normandie 2023 – 2028 : lancement de la consultation publique

Cette consultation débute le 13 juillet pour une période de 3 mois. Dans ce cadre, l’ARS Normandie met à disposition l’ensemble des documents constituant le PRS pour permettre à tout acteur de santé et à tout citoyen d’exprimer son avis sur les prochaines priorités de santé en Normandie.

Toutes les informations sont disponibles sur le site internet de l’ARS Normandie

jjj

jjj

Construite de façon transversale, cette nouvelle version du PRS aborde la cancer selon une approche “parcours de santé”, intégrant la prévention, le dépistage, les soins (spécifiques et de support) et l’après cancer.

Au sein du schéma régional de santé, le traitement du cancer fait également l’objet d’objectifs qualitatifs et quantitatifs spécifiques : vous pouvez les consulter en pages 199 à 207.

La publication de la version définitive du PRS 2023-2028 est prévue en novembre 2023.

“Télésurveillance en cancérologie : quid en Normandie?” : le replay du webinaire est disponible

OncoNormandie, l’OMéDIT Normandie et Normand’e-santé ont organisé, en collaboration avec l’assurance maladie et l’ARS Normandie, le mardi 4 juillet 2023 de 13h à 14h un webinaire sur le thème suivant : Télésurveillance en cancérologie : quid en Normandie ?

Ce webinaire a été enregistré. Vous pouvez le retrouver en cliquant ici

jjj

Un 2e webinaire sera organisé le mardi 3 octobre 2023 à 13h : un retour d’expérience y sera organisé, dans l’optique de prioriser une solution à interfacer avec les outils numériques régionaux.

Dans ce cadre nous avons besoin de vous !

Vous avez testé une solution de télésurveillance pour vos patients atteints de cancer ? Vous souhaitez contribuer aux réflexions régionales en présentant votre expérience ?

Faites-vous connaitre en remplissant le questionnaire en ligne : https://forms.office.com/e/2E071HD89M

Panorama des cancers en France – édition 2023

L’Institut National du Cancer (INCa) publie cette brochure, qui synthétise les données essentielles les plus récentes sur les principaux cancers en France (incidence, mortalité, survie, etc.), ainsi que les actions de prévention et de soin qui peuvent être menées avant, pendant et après la maladie.

Des décryptages d’experts dans le domaine complètent les chiffres présentés.

Consulter le document sur le site de l’INCa

Retour sur la 10e journée normande des soins oncologiques de support

Organisée au centre international de Deauville, l’édition 2023 a réuni 181 personnes (participants, intervenants et organisateurs) le 23 juin 2023.

jjj

jjj

Retrouvez le programme de la journée

jjj

jjj

Les présentations sont disponibles ici

jjj

Introduction

Présentation des Drs Claire DELORME et Stéphane CHEZE

Mieux manager pour mieux soigner

Présentation du Pr Philippe COLOMBAT

L’activité physique en Normandie

Présentation du Dr Olivier RIGAL

Présentation du Dr Antoine DESVERGEE

Présentation de Charline FRANDEMICHE

Atelier socio-esthétique

Présentation d’Emmanuelle BON

Présentation de Laetitia GERBON

Présentation de Cathy LEBRUN

Atelier recherche en soins de support – soins infirmiers

Présentation de Priscille LE BON et Hervé CASTEL

Présentation d’Amel CONSTANTIN

Atelier référentiel thrombopénie

Présentation du Dr Stéphane CHEZE

jjj

Merci à tous pour votre présence, et rendez-vous l’an prochain !

jjj

DRAK’AJA : l’antenne de Caen est ouverte !

Le Dispositif Régional d’Accompagnement en Cancérologie pour les Adolescents et Jeunes Adultes – DRAK’AJA a été créé il y a 4 ans à l’initiative du CHU de Rouen et du centre Henri Becquerel, dans le cadre d’un appel à projet national, avec une couverture de la Seine-Maritime et de l’Eure et un site internet dédié.

Grâce au soutien apporté par l’ARS Normandie à OncoNormandie, ce dispositif couvre dorénavant l’ensemble de la région, grâce à l’ouverture d’une antenne sur Caen (pour les départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne).

Pour en savoir plus, découvrez le document d’information à destination des professionnels de santé :

jjj

jjj

Et le document d’information à destination des patients :

jjj

Oncologie pédiatrique : l’organisation inter-régionale redéfinie par l’INCa

Une « Organisation hospitalière interrégionale de recours en oncologie pédiatrique » (OIR), a vocation à structurer les filières de soins en oncologie pédiatrique et assure l’accès à l’excellence clinique et de recherche à l’ensemble des patients de son territoire.

Pour ce faire :
• elle accompagne, en lien avec les Agences Régionales de Santé (ARS) et les Dispositifs Spécifiques Régionaux du Cancer (DSRC) de son territoire, les établissements de
santé ainsi que l’ensemble des professionnels concernés, dans l’organisation de l’offre de
soins en oncologie pédiatrique ;
• elle travaille à la coordination des parcours de soins en oncologie pédiatrique ;
• elle assure l’accès à l’expertise pédiatrique, à l’innovation et à la recherche aux enfants et
adolescents jeunes adultes (AJA) atteints de cancer ;
• elle aide à la mise en place d’un accompagnement au plus près de l’environnement familial
des patients.

L’Institut National du Cancer publie un référentiel organisationnel, décrivant les missions et l’organisation pratique des OIR : cliquer ici pour le consulter

Contactez-nous

    Nos coordonnées

    Onco Normandie
    Bâtiment la Colline
    28 rue Bailey
    14000 Caen
    tel : 09 81 77 98 82
    mail : secretariat@onconormandie.fr

    © OncoNormandie.fr - Les patients et les professionnels de santé sont reliés